Un jeune marin russe capturé par des soldats nazis panique face à la mort. Pour sauver sa vie, il commet l’irréparable et réalise à ce moment là son erreur.
Des années plus tard, toujours sur cette île perdue de la mer blanche, l’homme, devenu moine orthodoxe, oscille entre le fou, le mystique et l’âme damné. Il cherche à expier sa faute en multipliant les pénitences mais ses prophéties et ses guérisons perturbent et intriguent les autres moines.
Esthétiquement, l’ombre recourbée du moine avançant nerveusement entre ciel et neige rappelle le Nosferatu de Murnau avec cet aspect à la fois inquiétant et comique. Mais derrière cette apparence naïve, sauvage et parfois brutale, Anatoli pousse à l’extrême sa quête de rédemption.
Ce film étonnant a été sélectionné aux festivals de Toronto et de Sundance.
Je vous conseille de le voir sur grand écran pour profiter pleinement de la beauté des images.